Entre
Lâcher prise
Lâcher prise, ce n'est pas se montrer indifférent, mais simplement admettre que l'on ne peut agir à la place de quelqu'un d'autre.
Lâcher prise, ce n'est pas de couper les liens, mais prendre conscience que l'on ne peut contrôler autrui.
Lâcher prise, ce n'est pas être passif, mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes à un évènement.
Lâcher prise, ce n'est pas blâmer ou vouloir changer autrui, mais donner le meilleur de soi-même.
Lâcher prise, ce n'est pas prendre soin des autres, mais se sentir concernés par eux.
Lâcher prise, ce n'est pas assister, mais encourager.
Lâcher prise, ce n'est pas juger, mais accorder à autrui le droit d'être humain.
Lâcher prise, ce n'est pas s'occuper de tout ce qui arrive, mais laisser les autres gérer leur propre destin.
Lâcher prise, ce n'est pas materner les autres, mais leur permettre d'affronter la réalité.
Lâcher prise, ce n'est pas rejeter, c'est au contraire accepter.
Lâcher prise, ce n'est pas harceler, sermonner ou gronder, mais tenter de déceler ses propres faiblesses et de s'en défaire.
Lâcher prise, ce n'est pas adapter les choses à ses propres désirs, mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier.
Lâcher prise, ce n'est pas critiquer ou corriger autrui, mais s'efforcer de devenir ce que l'on rêve de devenir.
Lâcher prise, ce n'est pas craindre le passé, mais vivre et grandir pour l'avenir.
Lâcher prise, c'est reconnaître son impuissance, c'est-à-dire que le résultat final n'est pas entre nos mains.
Lâcher prise, c'est craindre moins et aimer davantage...
Attendre implicitement que l’autre devine ce dont j’ai besoin ou ce dont j’ai envie.
Attendre que l’autre me comprenne d’un seul regard, se transformant par la même occasion en télépathe en puissance…
Interpréter les non-dits de l’autre, ses sous-entendus, y compris quand l’autre ne place aucun non-dit. Avec pour conséquence, une mise en dépendance de l’autre et l’entretien de son incompétence à prendre sa vie en main et à expliciter ses besoins…
Se raisonner, se faire une raison, plutôt qu’écouter son ressenti, son malaise qui nous indique, à coup sûr, que quelque chose ne fonctionne pas dans notre vie relationnelle. Cette habitude héritée de notre éducation nous a fait perdre confiance en nous.
Faire des concessions inacceptables sur nos besoins fondamentaux, pour éviter des conflits. En ne confondant pas, évidemment, nos besoins avec nos désirs, nos attentes ou nos caprices !
Conséquence logique des points précédents : prendre en charge la réalité et les besoins de l’autre, sans qu’il n’ait à exprimer de demande, et mettre en place une relation de dépendance toxique, dans les deux sens…
Éviter les confrontations, de peur de rompre ou de déplaire. Or, la confrontation, c’est mettre nos fronts ensemble dans une volonté de construire la relation, tout en respectant les limites de chacun.
Accuser l’autre d’être entièrement responsable de la dégradation des relations, alors que jusque là, nous avons pris la responsabilité de toutes les erreurs.
Croire qu’il existe une solution miracle pour sortir rapidement de nos problèmes relationnels. Chercher la phrase magique, la formule magique, le processus magique.
Rêver qu’on peut tout recommencer comme avant, alors que c’est justement cela qui nous a amené là où l’on en est.
Croire que le temps va arranger les choses.
Or, le temps ne guérit jamais nos blessures à notre place.
Répéter les mêmes erreurs, parce qu’on ne tire pas les enseignements des événements que l’on vit. Du coup, on reproduit les mêmes schémas comportementaux avec les mêmes personnes ou avec des personnes différentes.